Dans cette œuvre-palimpseste, image  échographique du mystère de la naissance  et de la mort, l’ange de l’Annonciation épouse le  corps mort de celui dont il annonce l’incarnation  à la femme qui se tient là, debout, immobile.  L’Ecce ancilla et le Stabat mater se confondent  en un même enfantement. L’ombre de la croix  s’efface dans la nuit du monde et le crucifié, en  sa déposition, déjà revêtu d’un soleil d’éternité,  tend vers elle la gloire promise aux chairs  défaites de l’humanité.

Robert Scholtus ,
théologien et écrivain
extrait de son texte pour l’exposition L’envol, Cathédrale de Metz, 2015.

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