Il y a toujours mystère et émerveillement avec Arman Tadevosyan. Il suffit d’ouvrir
les volets d’un triptyque pour se retrouver dans le ciel. Les deux battants deviennent
ailes qui emportent, dans un premier temps, notre imaginaire loin de la Géhenne
quotidienne. Un triptyque comme fenêtre sur la vie. Nous pourrions nous y accouder
sans craindre de nous avancer et de tomber dans le vide, tête la première. Dans un
deuxième temps, les oiseaux accrochent nos regards. Ils nous ignorent. Réalisant cela,
ils nous renvoient vers notre insoutenable légèreté face aux périls qui nous rongent.
Les volatiles nous suggèrent dans un battement vif, le chemin à suivre : la voie
sauvage.
Alain de Caprile
Montpellier, le 22 juin 2022